« Au delà de la langue toujours aussi belle et implacable d’ Anouilh, se glisse un cocktail explosif de situations comiques où tout le monde en prend pour son grade, où l’auteur passe en revue tous les défauts de la nature humaine, tous les clichés inhérents aux ordres sociaux et politiques. »

C’est cette comédie grinçante et jubilatoire de Anouilh que le Grenier de babouchka a décidé de créer en co-production avec le Théâtre le Silo.

L’histoire : Dans un pays imaginaire, les Révolutionnaires viennent de prendre le pouvoir. Les prisons sont pleines d’aristocrates et de bourgeois qui attendent leur exécution. Seulement… il y a l’éducation du peuple ! Et il ne faut pas que le peuple oublie !

Le gouvernement provisoire a donc décidé que, dans chaque ville importante, une famille bourgeoise serait épargnée, qu’elle continuerait à vivre à sa façon et que le peuple serait admis, pendant ses loisirs, à venir la regarder vivre pour ne pas oublier.

Nous allons donc vivre dans l’ancien hôtel particulier des Waldshutz, avec ces Aristos surveillés par leur ancien domestique, Albert, qui est devenu « le Camarade Sous-commissaire Adjoint ». Et nous assisterons au défilé du Comité Révolutionnaire…puis à celui du Peuple… donc du spectateur…

Au delà de la langue toujours aussi belle et implacable d’ Anouilh, se glisse un cocktail explosif de situations comiques où tout le monde en prend pour son grade, où l’auteur passe en revue tous les défauts de la nature humaine, tous les clichés inhérents aux ordres sociaux et politiques. Comme dans l’ensemble de son œuvre, Anouilh pose ce regard généreux et tendre envers l’humanité toute entière. Il aime les hommes avec tous leur défauts, et c’est pour ça que cette pièce révolutionnaire est si touchante et comique pour chacun d’entre nous… hormis les susceptibles.

Durée 1h20

À partir de 10 ans

Coprodution : Théâtre Le Silo

Comédiens : Annie Chaplin, Charlotte Matzneff, Flore Vannier-Moreau, Jacques Auxenel ou Olivier Girard, Grégoire Bourbier, Jean-Philippe Daguerre, Johann Dionnet, Antoine Guiraud, Jean-Yves Ostro et Yves Roux

Costumes : Corinne Rossi

Photographies : Frédéric Bures

Bande – Annonce

Presse

Allez voir Annie Chaplin dans « La Belle Vie » au Théâtre des Variétés! Vous y retrouverez toute la férocité d’Anouilh dans ce formidable Musée du Peuple
Michel Field

La Belle Vie est sans conteste notre spectacle « Coup de cœur » de l’année
Thierry Lebon

Voilà un spectacle intelligent et d’une grande force comique, où on ne s’ennuie pas un seul instant et où on rit beaucoup
Nicole Bourbon

La fille de l’auteur a confié à Jean-Philippe Daguerre le soin de mettre en scène cette pièce cynique, qui porte un regard mordant sur l’ensemble de la société. Des aristos odieux et prétentieux, des révolutionnaires bas de plafond, tous sont caricaturés, et Anouilh s’amuse à les singer sans jamais les condamner vraiment. Une tragi-comédie burlesque et intelligente

L’ironie acerbe d’Anouilh fait recette. Il y a aussi une belle énergie chez ces comédiens et un plaisir évident. Annie Chaplin, la dernière fille du célèbre Charlot se glisse dans le costume de la comtesse avec bonne humeur
Dimitri Delorme

Il y a de bons moments à la Feydeau et quelques quelques tableaux tordants. Daguerre mène bien sa jeune troupe qui joue avec ferveur un texte qui valait d’être sorti de l’ombre
Philippe Tesson

C’est drôle, bien écrit, vivant, avec de bons interprètes, dont la fille de Charlie Chaplin, Annie Chaplin qui joue la mère insupportable. Si vous craignez de vous ennuyer au théâtre, cette pièce est du pur boulevard, joyeuse, légère et guignolesque
Catherine Schwaab

Photos

Photos : Frédéric Bures

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